2008-02-07 Les pourparlers de Dar Es Salam : une étape encourageante (source burundi réalité) Les pourparlers entre le PALIPEHUTU-FNL et le facilitateur du processus de paix du Burundi, Charles Nqakula, ont réalisé des progrès. Hier, les deux parties ont mis fin à leurs négociations à Dar es-Salaam sur une note d'optimisme. Aucun communiqué n’a été publié à l'issue de ces pourparlers qui ont porté sur la méthodologie de l'animateur qui le PALIPEHUTU-FNL accusé de partialité. Actuellement, le PALIPEHUTU-FNL qui a déjà survécu à deux ultimatums, continue d'envoyer des signaux positifs au gouvernement du Burundi. Après la libération des quatre otages, le PALIPEHUTU-FNL a annoncé son intention de revenir au mécanisme conjoint de vérification et de surveillance. Ces gestes, qui visent à créer un climat de détente avant la reprise des pourparlers, n'ont pas impressionné le gouvernement du Burundi. Lundi dernier, le porte-parole du gouvernement, Mme Hafsa Mossi, a blâmé le PALIPEHUTU-FNL pour la violence qui est en train de secouer le Burundi. retour à la page DECLARATION N° 17 DU 07 FEVRIER 2008 DES PARLEMENTAIRES EPRIS DU RESPECT DE LA LOI Le 07 févr.-08 Note de la rédaction :
Dans un communiqué rendu public ce matin par un des Parlementaires épris du respect de la loi et des libertés démocratiques, l’Honorable NSABABANDI François Xavier, il y a de cela une année que le parti CNDD-FDD s’entredéchire, causant ainsi d’énormes griefs aux membres qui n’ont cessé de remettre le tablier depuis le congrès illégal et irrégulier tenu à Ngozi le 7 Février 2007. Dans ce communiqué, les Parlementaires épris du respect de la loi et des libertés démocratiques interpellent le Gouvernement et la communauté internationale de s’investir dans le processus de restauration de la paix au Burundi et de participer à l’édification d’un Etat de Droit. En effet, d’après les mêmes parlementaires, les machinations qui ont suivi le congrès illégal de ce parti ont eu des retombées négatives sur le parti qui n’a depuis cessé de se démembrer, et sur le pays qui s’enlise dans la torpeur. Au cours de cette conférence de presse, l’Honorable Nsababandi Francois Xavier a porté à la connaissance de l’opinion nationale et internationale que l’idéologie politique du parti au pouvoir a radicalement changé d’orientation, pendant que le manifeste de ce même parti a été enterré, peut être ressuscitera au milieu de l’année 2009. Nulle personne ne doute que les promesses faites au peuple pendant la campagne de 2005 s’étiolent comme de la grêle, pendant que les enjeux non avoués ont été mis en avant au détriment de l’intérêt général. En conséquence, on observe la recrudescence de violences sur l’ensemble du territoire, l’appareil judiciaire reste sous les aisselles de l’Exécutif. Il reste également à noter que les acquis de la démocratie sont bafoués par ceux-là mêmes qui s’étaient donnés l’objectif de les défendre. D’autres dangers qui guettent le Burundi sont les détournements des deniers publics, les corruptions à grande échelle, la gestion chaotique de la chose publique et des affaires de l’Etat, la tyrannie, le népotisme, la violation des Droits de l’Homme, le mensonge et les montages grossiers à l’endroit des paisibles citoyens. A ce titre, le conférencier a souligné les conditions d’illégalité de l’Emprisonnement de l’Honorable Hussein Radjabu, de sa détention préventive dans l’isolement et interpellé l’organe de la loi à dire le droit. Lisez tout l’article : DECLARATION N° 17 DU 07 FEVRIER 2008 DES PARLEMENTAIRES EPRIS DU RESPECT DE LA LOI. Ce 07 février 2008, une année vient de s’écouler depuis que le parti CNDD-FDD se trouve en épreuve après le congrès illégal de NGOZI. Une poignée de ses membres et quelques éléments des ex-FDD s’appuyant sur les moyens de l’Etat et profitant des fonctions qu’ils occupent, ont opté pour la déraison et l’illégalité pour leurs intérêts individuels au détriment des intérêts généraux. Guidés par cet esprit, ils ont mis le parti en ruine et cela a occasionné des conséquences néfastes non seulement pour le Parti mais aussi pour le Pays qui s’est vu plonger dans une sorte d’instabilité pour ses Institutions. En vue de sauvegarder l’idéologie du parti comme tracée par le Congrès tenu en dates des 07 et 08 août 2004 à Gitega par lequel le Mouvement CNDD-FDD s’est transformé en Parti politique, des milliers de membres se sont inscrits en faux contre la tenue illégale de ce congrès ainsi que les résultats qui en sont issus. Le leitmotiv de cette désapprobation trouve son origine dans l’Histoire du Pays où la terreur, la force et l’injustice ont caractérisés les régimes. Devant cette résistance à la violation des textes légaux et réglementaires, la machine de l’oppression des partisans du chaos a été mise en marche pour opprimer tout ce monde qui avait désapprouvé le Congrès illégal de Ngozi. On notera ici l’emprisonnement illégal de l’Honorable EL HADJ Hussein RADJABU et certains autres membres influents qui ont même subi des tortures sans précédent, les limogeages de tous ceux qui n’ont pas participé dans le fameux congrès, sans oublier les intimidations et les attaques aux grenades faites à l’endroit des autres. Tous ces actes belliqueux visaient à faire gober par force les résultats du pseudo congrès de Ngozi. Ces machinations ont certes eu des retombées négatives à tel point que le pays s’enlise dans la torpeur. Le programme politique du parti au pouvoir a changé d’orientation, et les promesses faites au peuple s’étiolent comme de la grêle, pendant que les enjeux non avoués ont été mis à découvert au détriment de l’intérêt général. C’est ainsi qu’on observe le regain de violences sur l’ensemble du territoire, l’appareil judiciaire qui ne parvient pas à se libérer de l’emprise de l’Exécutif et la mise en déroute de toute démarche allant dans le sens de consolider la démocratie véritable dans notre Pays comme cela avait été mise en exergue avec les événements de 1993. Les détournements des deniers publics, les corruptions grandissantes dans le chef de certains responsables, sans oublier la gestion opaque des biens publics s’observent actuellement. La tyrannie, le népotisme, la violation des Droits de l’Homme, le mensonge et les montages grossiers à l’endroit des paisibles citoyens sont considérés comme un mot d’ordre. En notre qualité des Représentants du Peuple, nous devons interpeller le Gouvernement et invitons tout en chacun, les Missions Diplomatiques et Consulaires, les Organisations des Droits de l’Homme, les Confessions religieuses ainsi que toutes les Ames de bonne volonté de bien s’investir pour la restauration d’une Paix durable et ainsi participer à l’édification d’un Etat de Droit. Pour toutes ces raisons, nous implorons: A. AU GOUVERNEMENT : 1. D’asseoir une Démocratie véritable fondée sur la tolérance quant à la divergence d’opinion ; 2. De garantir la sécurité de tout Citoyen et de ses biens en vue de promouvoir un développement harmonieux et la sauvegarde des Droits de l’Homme; 3. De respecter le Principe de la séparation des Pouvoirs et d’en garantir l’indépendance.; 4. De punir tous les responsables des détournements des deniers publics, les Corrompus et les Corrupteurs sans se soucier de la taille de leur fonction et procéder à la refonte des textes pour qu’ils reflètent la portée générale et le caractère impersonnel ; B. A LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE : 1. De ne pas se lasser dans ces moments fatidiques de l’histoire du Burundi où certains éléments des corps de sécurité et de défense continuent à traquer les paisibles citoyens et ne cessent de concevoir des desseins odieux pour replonger le Pays dans le désarroi. Nous restons redevables pour les efforts inlassables des Missions diplomatiques et consulaires accréditées à Bujumbura, des Organisations des Droits de l’Homme, et d’autres Organisations non Gouvernementales oeuvrant en faveur du Burundi. 2. A la Sous Région et aux Pays Amis d’accompagner le processus de paix en vue de l’édification d’un Etat de Droit, et d’honorer les engagements déjà pris en faveur du Burundi et ainsi étouffer les endémies chroniques qui continuent à endeuiller notre Pays ; C. AUX CONFESSIONS RELIGIEUSES : De continuer à aider le peuple burundais en vue de rompre définitivement avec les cycles de violences afin que le respect des Droits de l’Homme et la Justice véritable pour tous soient une réalité au Burundi. Pour le Groupe des Parlementaires Epris du Respect de la Loi, Pascaline KAMPAYANO, Porte Parole. retour à la page |